A la chair naturellement sucrée et parfumée, la poire Williams est associée à la rose de France dans le Gourmet Beauty Shot « Soif de jeunesse » Automne 2022-hiver 2023. C’est celle cultivée par Jean-Philippe Malbec, fondateur de Bulle de poires à Clermont-Dessous (47), que Phyltres a retenue, sans la couper en deux.  

Arboriculteur de père en fils à Clermont-dessous (47), Jean-Philippe Malbec a choisi de cultiver « la bonne poire » à la fin des années 80. Une poire pour une consommation de bouche ! « A l’époque, tous les fruiticulteurs étaient pomiculteurs ». Quelques décennies plus tard, les spécialistes de la poire se comptent sur les doigts de la main dans la région. La demande est supérieure à l’offre. « Il y a 10 ans, je finissais de vendre toute ma production en janvier. Aujourd’hui elle est écoulée fin octobre », précise Jean-Philippe. 

Poire Comice de Bulles de poire

Sur les cinq hectares de la propriété familiale, à flanc de coteaux de la belle campagne lot-et-garonnaise, Jean-Philippe plante donc des poiriers. Un arbre de la famille des rosaceae dont les fruits exaltent un goût suave et sucré. Tiens, tiens ! Cet arboriculteur pas comme les autres jette son dévolu sur la Guyot (récoltée en juin), la Williams (d’août à octobre) et la Comice (en octobre et novembre). Trois variétés sur les milliers rencontrées à travers la planète. Mais la Williams reste la plus cultivée au monde. Naturellement bien dosée en glucides et riche en fibres, elle regorge de nutriments anti-oxydants, renforçant les super pouvoirs de la rose. Un atout beauté et bien-être que le shot gastronomique de beauté met en avant. 


Bonnes poires

Jean-Philippe Malbec à la cueillette

Sur ces sols argilo-calcaires, moins sensibles à la gelée que ceux des vallées, les poiriers se plaisent et le rendent bien à Jean-Philippe. « Même si les rendements sont faibles (30 tonnes à l’hectare), la qualité des fruits est au rendez-vous », poursuit-il. « Sur ces terres très maigres, leur parfum ressort davantage », exprime-t-il avec fierté. Leur taux de brix (sucrosité) est supérieur de 1 à 2 points, particulièrement pour la Williams rouge, qui se colore d’un rouge rosé pour attirer l’œil des gourmands.

De beaux et bons fruits arrivés à maturité qu’il revend à quelques particuliers, grossistes en demi-gros, magasins de producteurs ou commerçants sur les marchés. « Sur les 150 tonnes que je commercialise, j’en transforme 20% en jus et purée », précise-t-il.

Sans jamais se la coincer, Jean-Philippe vit, depuis plus de 30 ans, dans sa « bulles de poire », « un nom trouvé par ma maman » et qu’il a déposé. De juillet à novembre, sa florissante activité fait travailler entre 25 et 30 saisonniers, dont les plus âgés sont à la retraite et les plus jeunes ont 17 ans. « J’emploie des étudiants et je peux vous dire que les filles ont un mental d’acier », se réjouit Jean-Philippe. Qui se ressemble, ne s’assemble-t-il pas ?
09 décembre, 2022