La nouvelle est tombée cet été alors que la récolte du fruit va débuter en France à l’automne. Le kiwi vert, originaire de Chine, exporté principalement par la nouvelle Zélande et cultivé dans le Sud-Ouest (Lot-et-Garonne et Landes), a obtenu une allégation santé, autorisée par l’Union européenne. Une première qui va peut-être faire boule de neige...

C’est officiel ! Le kiwi vert Hayward est reconnu pour avoir un impact positif sur le microbiote et a obtenu la première allégation santé attribuée à un fruit. L’autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) s’est appuyée sur 18 études scientifiques, déposées par une organisation de producteurs néo-zélandais (Zespri) pour lui attribuer ce saint Graal. Une reconnaissance très difficile à obtenir - de nombreux groupes agroalimentaires se sont cassé les dents - dans cette catégorie de denrées. La consommation de kiwis verts contribue donc officiellement à une fonction intestinale normale. Apprécié pour ses propriétés inflammatoires en Chine depuis l’Antiquité, le kiwi était déjà réputé pour sa concentration en vitamine C (bien plus élevée que celle des agrumes).

Concentré de fibres

Mais c’est pour sa richesse en fibres, essentiellement solubles que le fruit de l’actinidia est officiellement reconnu pour avoir un impact positif sur le microbiote et le transit intestinal. En plus des fibres, il contient de l’actinidine, une enzyme digestive, également présente dans d’autres fruits tropicaux comme la banane, la mangue, l’ananas...
Preuves scientifiques à l’appui, consommer 200 g de chair de kiwi vert, soit deux fruits tous les jours agit comme un laxatif naturel. La quantité de fibres contenues dans deux fruits (5 g) est plutôt élevée comparativement à d’autres. Mais la pomme et la poire n’ont rien à lui envier, car elles en contiennent respectivement 2,4 g et 3,1 g. 
Associés à la rose de France® et cultivés en Lot-et-Garonne, la pomme et le kiwi sont les deux fruits-stars de la cure Soif de calme, destinée à calmer l’inflammation du microbiote cutané et avoir une peau apaisée. Un choix documenté par des études cliniques sur leurs bienfaits nutritionnels et par les recommandations d’une micro-nutritionniste. 

Crédit-photo : Alice Lévêque et Pexels-Badulescu